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Nous sommes tous heureux de sortir des différentes crises et des confinements à répétition liés à la pandémie du Covid-19. L’année 2021/2022 était une année sous le signe de la reconstruction, autant personnelle que sociétale. Comment recommencer à vivre “normalement” après une telle crise ? Le peut-on, tout simplement ? Le souhaite-on ? Dans cette marée de questions, une seule certitude : la situation sanitaire commence plus ou moins à se stabiliser. La reconstruction passe également par la réparation du lien social entre étudiants. Les ateliers d'écriture créative furent autant d'occasions pour échanger sur l'expérience vécue. La levée du confinement fut pour l’équipe de ce numéro l’occasion de partir à la rencontre des personnes interrogées et d'organiser quelques manifestations en présentiel. Nous esquissons l’avenir ”post-covid” à travers le thème "Nos mondes d’après". Dans nos fragments d'écriture libre, nous ne nous sommes pas privés d'imaginer un monde idéal. Mais nous avons également encouragé l’ensemble du département d'Études Germaniques à imaginer des mondes fictifs, à travers un sondage (janvier 2022) dans lequel chacun et chacune était invité à partager sa vision des choses. Bonne lecture !

La culture singulière, plurielle et en distanciel...  L’année 2020, quelle épopée ! Elle a été pleine de questionnements, de rebondissements, d’appréhensions... En mars : un sentiment d’irréalité, qui a été peu à peu remplacé par une nouvelle normalité, à l’avenir incertain. Et c’est dans ce contexte que nous avons fait notre rentrée étudiante, en « démerdentiel » comme disent certain•es, et qu’une équipe franco-allemande d’irréductibles étudiant•es a pris la relève pour rédiger le nouveau numéro de notre revue Asnières-à-Censier qui s'appellera désormais, en toute simplicité, "La revue des germanistes" ! Pour votre plus grand plaisir, et le nôtre, vous pourrez y lire/écouter/visionner un dossier riche et varié sur le thème de la culture, au singulier comme au pluriel, et les nombreux bouleversements qu’on lui connaît en ce moment. En somme : la culture dans tous ses états.

Autrefois considéré comme un obstacle au vivre ensemble, le plurilinguisme est aujourd’hui perçu comme une richesse. Avec notre formation de germanistes, nous cultivons ce plurilinguisme tous les jours, en nous confrontant au français et à l’allemand, et pour certain.e.s, les origines géographiques et

familiales ajoutent encore d'autres langues à l’équation. Comment ce plurilinguisme se manifeste-t-il dans nos vies de tous les jours ? La rédaction du numéro 14 d'asnieres-a-censier.fr a consacré son dossier à cette question, en testant l’exercice de la biographie langagière, en enquêtant sur le terrain à Belleville et au Lycée international Honoré de Balzac et enfin, en posant la question à Barbara Cassin et Tanja Lelgemann.

Le Quartier Latin, quel mythe ! Un lieu à la renommée mondiale pour sa beauté, mais si peu connu du grand public. Dans ce numéro, nous vous proposons une série de balades, historiques, littéraires, engagées, dans les rues et ruelles où les étudiant.e.s de la Sorbonne Nouvelle ont pris leurs marques. Comme tout nouveau départ, le déménagement à Nation, qui semblait imminent en automne 2019,  devait nous faire prendre conscience de ce que nous laissions derrière nous. 

Saviez-vous que la Sorbonne Nouvelle allait bientôt déménager ? Le nouveau campus se trouvera à Picpus, près de Nation. On échangera donc le cinquième arrondissement contre le douzième et le bâtiment des années 1970 contre une toute nouvelle structure. Sera-t-il vraiment « une réponse forte aux besoins de développement d’une université d’Arts, Lettres et Langues et de Sciences Humaines et Sociales », comme l’annonce le site de notre université ? La rédaction du numéro 12 de la revue asnieres-a-censier.fr profite de cette promesse de changement pour consacrer son dossier aux formes et fonctions des bâtiments universitaires.